Final Cut Server, ça ressemble à quoi coté serveur ?
Tout d'abord, il faut bien garder à l'esprit que ce produit est en deux parties : un serveur (programmes Unix convertis au Mac) et un client (programme Java pour Windows et Mac). Nous avons donc plusieurs interfaces. Ensuite, tout est en anglais. On peut espérer un changement dans une version ultérieure, Apple a déjà fait traduire les deux manuels en français. En effet, si l'anglais ne pose pas souvent de problème aux informaticiens qui vont installer le serveur, ce n'est pas forcément le cas des utilisateurs.
Voyons d'abord celle coté serveur. Tout se trouve dans un panneau des Préférences Systèmes, dans la rubrique Autres :
La configuration du serveur s'y trouve, avec une interface typiquement Mac. Apple a bien travaillé sur cette partie :
C'est l'endroit ou l'on peut éteindre le serveur, même si cela laisse beaucoup de programmes en mémoire.
Les rôles et les droits peuvent être gérés ici, en prenant comme base les comptes utilisateurs du Mac serveur, et notamment la liaison avec un éventuel annuaire Open Directory (utile au delà de quelques utilisateurs). Par contre, il manque la gestion des autorisations (permission sets), qu'il faudra aller chercher ailleurs. Compréhensible vue la structure actuelle du produit, mais dommage que l'intégration Mac ne soit pas aboutie.
L'emplacement de la bibliothèque, des media et des dossiers surveillés peut être changé, à la mode Mac. Ces emplacements de stockage peuvent se trouver sur des disques locaux (internes ou externes au serveur), des serveurs de fichiers (attention à la vitesse) et un stockage Xsan.
Les automatismes peuvent détecter tout changement dans les fichiers (par exemple l'ajout de media dans un dossier) ou des métadonnées (par exemple un changement de statut d'un projet) pour déclencher des actions (appelées Réponses par Final Cut Server) variées : envoi de mail personnalisé, conversion, copie, etc.
La base de données n'étant pas toujours bien sauvegardée par les applications de sauvegarde de fichiers classiques, Final Cut Server propose une sauvegarde régulière de la database PostgreSQL. Attention, la restauration complète pourra demander l'intervention de l'administrateur système !
Cette interface est la seule accessible directement sur le serveur. A part le système d'arrêt, ce n'est qu'une sous partie de l'interface d'administration de Final Cut Server, que l'on ouvre via le client Java. Elle a l'avantage de respecter l'interface et les habitudes Mac (ce qui est quand même bien agréable et facile) , mais elle reste très incomplète comparée à l'interface d'administration :
Sans entrer dans les détails, l'interface d'administration permet, avec bien moins d'élégance et de facilité - ce qui complique la prise en main, de régler les autorisations, les champs des métadonnées (pour personnaliser l'installation selon les besoins), les emplacements liés à la base de donnée, les réglages de conversions (très importants, ceux par défaut ne sont pas toujours adaptés), de consulter le suivi de l'activité (les logs), de modifier la planification (fréquence de la maintenance et des balayages de dossiers) et les abonnements (par mail) et de nombreuses préférences à bien regarder...
Antoine
